Chronologie des quatre années de guerre
1914
28 juin : A Sarajevo, un jeune Serbe-Bosniaque armé par les nationalistes serbes assassine l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône austro-hongrois, et son épouse. Cet événement sera le déclencheur de l’engrenage qui va conduire à la guerre.
Jeudi 16 juillet : début d’un voyage en Russie du président de la République française, Raymond Poincaré, et du président du Conseil, le creusois René Viviani .
Mardi 28 juillet : l’Autriche déclare la guerre à la Serbie.
Vendredi 31 : Jean Jaurès est assassiné à Paris, au Café du Croissant.
Samedi 1er août : ordre de mobilisation générale proclamé en Allemagne.
Dimanche 2 août : ordre de mobilisation générale proclamé en France. Les cloches sonnent sur tout le territoire en fin d’après-midi.
Lundi 3 août : l’Allemagne déclare la guerre à la France.
Mercredi 5 août : une loi instaure la censure sur la presse en France. C'est le député du Puy-de-Dôme Alexandre Varenne qui sera nommé censeur de la presse auprès du Général Galliéni, dans le courant du mois de septembre.
Jeudi 6 août : le président du conseil René Viviani fait placarder dans tout le pays un appel aux femmes agricultrices pour qu’elles relaient les hommes sur les lieux du travail et suppléent à l’absence des paysans mobilisés.
Vendredi 7 août : un détachement de l’armée française con duit par le général Bonneau détruit les poteaux frontières dans les Vosges et pénètre en Alsace et occupe la petite ville de Thann.
Vendredi 14 août : début de la bataille des frontières.
Lundi 24 août : important replis des armées françaises. Joffre décide de « limoger » une cinquantaine de généraux.
Mercredi 26 : Viviani, élu du Limousin, démissionne de ses fonctions de président du Conseil, il est aussitôt renommé et forme le gouvernement dit d’Union sacrée.
Vendredi 28 : le 338è RI de Magnac-Laval (Haute-Vienne) arrivé au front monte pour la première fois à l’assaut. En deux heures le régiment perd 1.400 hommes.
Samedi 29 août : retraite générale des armées française vers la Seine.
Mercredi 2 septembre : le gouvernement se repli à Bordeaux.
Samedi 5 septembre : début de la contre-attaque sur la Marne et signature du Pacte de Londres. Les Alliés s’engagent à ne pas signer de paix séparée avec l’Allemagne.
Lundi 7 septembre : Galienni fait transporter en taxis, depuis Paris, 6.000 fantassins jusqu’à la Marne.
Vendredi 11 septembre : succès de la bataille de la Marne, stabilisation des fronts, début de l’enlisement, premières tranchées.
Mercredi 15 septembre : la nouvelle de la mort du premier soldat corrézien tué au front est annoncée à Tulle.
Vendredi 18 : le couvent orphelinat d’Aubazine (Corrèze) est transformé (comme tant d’autres sites en Auvergne et Limousin) en hôpital auxiliaire de l’arrière pour les soldats blessés qui arrivent au plus près en train.
Dimanche 20 septembre : Reims est libéré.
Mardi 22 septembre : l’écrivain Alain-Fournier, auteur du Grand Meaulnes, lieutenant, est tué à la tête de son unité dans les bois de Saint-Rémy-la-Calonne sur les hauts de Meuse.
Dernier trimestre: la France va être partagée en trois secteurs; la zone occupée par les Allemands le long des frontières nord et nord-est, la zone du front et des armées, l'arrière.
Dimanche 18 octobre : début de la terrible bataille d’Ypres.
Mardi 20 octobre : les Turcs ferment le détroit des Dardanelles.
Mercredi 28 octobre : entrée en guerre de la Turquie aux côtés de l’Allemagne.
Dimanche 6 décembre : retour du gouvernement français à Paris.
Dimanche 20 décembre : offensive française en Champagne.
Vendredi 25 décembre : arrivée dans le port de La Pallice, près de La Rochelle, d’un premier bateau américain, le vapeur Ouessant, chargé de 1.400 chevaux fournis par les Etats-Unis pour les besoins de l’armée française.
1915
Vendredi 19 février : la flotte alliés bombarde les forts bordant les Dardanelles.
Lundi 5 avril : combats de l’Argonne.
Jeudi 22 avril : les allemands usent pour la première fois de gaz asphyxiants sur les lignes de combat d’Ypres.
Samedi 24 avril : date considérée comme le début du génocide arménien.
Vendredi 7 mai : le paquebot Lusitania est torpillé : 1200 disparus.
Mardi 1er juin : la tenue bleue-horizon remplace la tenue de 1914 avec le pantalon rouge garance.
Jeudi 1er juillet : attaque des alliés sur la Somme.
Mardi 24 août : campagne du Figaro contre la censure politique sur la presse.
Eté: ouverture de la poudrerie de Bergerac (Dordogne)
Samedi 25 septembre : lancement d’une offensive alliés sur les lignes de Champagne et le front d’Artois.
Vendredi 29 octobre : démission du président du conseil Viviani. Aristide Briand lui succède.
Jeudi 25 novembre : lancement du premier emprunt de la défense nationale (5%) dit « emprunt de la victoire ».
Jeudi 2 décembre : Joffre devient commandant en chef des armées françaises.
1916
Mardi 4 janvier : violente offensive allemande en Champagne.
Lundi 21 février : le plus fort de la bataille de Verdun.
Vendredi 25 février : prise du fort de Douaumont par les Allemands.
Lundi 6 février : la bataille de Verdun s’étend sur la rive gauche. Ravitaillement des troupes françaises par la Voie sacrée.
Lundi 10 avril : l’offensive allemande est stoppée à Mort-Homme.
Lundi 1er mai : le général Nivelle est nommé commandant de la IIè Armée.
Samedi 1er juillet : début de la grande bataille de la Somme qui va durer jusqu’au mois de novembre.
Mardi 11 juillet : ultime offensive allemande sur Verdun.
Jeudi 7 septembre : les journaux d’opposition russe sont interdits en France.
Vendredi 15 septembre : apparition des premiers chars britanniques sur le front de la Somme.
Mardi 24 octobre : les français reprennent le fort de Douaumont.
Jeudi 2 novembre : les français reprennent le fort de Vaux.
Dimanche 17 décembre : le général Nivelle est nommé commandant en chef des armées après le relèvement de Joffre.
Lundi 25 décembre : Joffre est élevé à la dignité de Maréchal de France.
1917
Mardi 30 janvier : le gouvernement allemand proclame la guerre sous-marine à outrance.
Vendredi 9 février : début du repli allemand sur le front occidental entre Arras et Laon.
Samedi 3 mars : début des grèves à Petrograd en Russie.
Lundi 12 mars : les manifestants prennent le palais d’hiver à Petrograd.
Jeudi 15 mars : en Russie abdication du tsar Nicolas II.
Dimanche 18 mars : chute du gouvernement Briand remplacé par le gouvernement Ribot.
Lundi 2 avril : Le président des Etats-Unis, Wilson, devant le congrès Américain proclame l’état de guerre entre les Etats-Unis et l’Allemagne et la collaboration de son pays avec les Alliés.
Lundi 16 avril : le général Nivelle lance l’offensive du Chemin des Dames.
Vendredi 4 mai : début des mutineries dans l’armée française.
Samedi 5 mai : prise du Chemin des Dames.
Mercredi 16 mai : le général Nivelle est remplacé par le général Pétain.
Juin : Les conseils généraux de la Corrèze et de la Creuse désignent des délégués qui iront sur le front inspecter en octobre. Ils y rejoindront une délégation de conseillers généraux de la Dordogne. La mission est conduite par Jean-Baptiste Laumond, maire d’Aubazine et conseiller général de Beynat (Corrèze). Les élus seront sur le front du 6 au 10 octobre.
Mardi 26 juin : arrivée en France, à Saint-Nazaire, des premiers contingents du Corps expéditionnaire américain.
Mardi 31 juillet : bataille des Flandres.
Mardi 21 août : victoire française à Verdun et sur la ligne de front autour de Verdun.
Jeudi 13 septembre 1917 : la mutinerie des soldats russes du camp de la Courtine (Creuse) organisés en soviets est matée à la mitrailleuse et aux canons.
Samedi 22 septembre : victoire des Bolchevicks au soviet de Petrograd.
8 octobre : la ville de Détroit aux Etats-Unis annonce qu’elle prendra à sa charge tous les frais de reconstruction de la ville de Soissons.
Mardi 23 octobre : avancée des lignes françaises sur le canal de l’Oise à l’Aisne.
Mercredi 7 novembre : en Russie Lénine et Trotsky prennent le pouvoir.
Jeudi 15 novembre : Georges Clémenceau est appelé pour former le nouveau gouvernement. Il va bientôt gagner son surnom de « Père la Victoire ».
1918
Jeudi 31 janvier : le comité interallié confie le commandant de son Comité exécutif au général Foch.
Dimanche 3 mars : signature d’un traité de paix entre la Russie et l’Allemagne.
Jeudi 21 mars : offensive allemande en Picardie.
Jeudi 28 mars : début d’une vague de bombardements sur Paris avec des canons longue portée dont la « Grosse Bertha ».
Mardi 9 avril : offensive allemande dans les Flandres.
Lundi 27 mai : offensive allemande sur le Chemin des Dames.
Jeudi 30 mai : percée allemande, l’avance ennemie atteint la Marne.
Lundi 15 juillet : début de la seconde bataille de la Marne.
Mardi 6 août : avancée alliée dans l’Aisne. Foch est élevé à la dignité de Maréchal de France.
Mercredi 21 août : offensive franco-britannique en Picardie.
Vendredi 6 septembre : retraite allemande en Picardie.
Lundi 16 septembre : avance française sur le Chemin des Dames.
Début octobre : les alliés prennent Saint-Quentin, Lens, Armentières, Retel, Laon, et avancent sur tout le front ouest.
Mardi 8 octobre : début de l’épidémie de grippe espagnole à Paris.
Samedi 19 octobre : avance franco-américaine dans les Ardennes.
Lundi 28 octobre : les troupes britanniques libèrent Lille.
Jeudi 31 octobre : armistice entre les Alliés et la Turquie.
Samedi 2 novembre : avance alliée sur tous les fronts.
Vendredi 8 novembre : sur le front rencontre entre le Maréchal Foch et les plénipotentiaires allemands auxquels il lit les conditions de la fin des hostilités.
Samedi 9 novembre : abdication de Guillaume II.
Lundi 11 novembre : signature de l’armistice dans un wagon en forêt de Rothondes. Cessation des hostilités sur tous les fronts à 11 heures.
Vendredi 15 novembre : il n’y a plus un seul soldat allemand sur le territoire français.
Vendredi 22 novembre : début de la démobilisation des soldats français issus des classes les plus anciennes.
Dimanche 1er décembre : entrée des alliés sur le territoire allemand.
1919
28 juin : signature du traité de Versailles (fin officielle de la guerre)
14 juillet : défilé de la Victoire sur les Champs Elysées.
18 novembre: note ministérielle qui demande à chaque commune de France d'ériger un monument aux morts.