Gnorle.- de l'occitan (limousin) nhòrla. Dans Le Trésor du Felibrige, Frédéric Mistral trouve une origine italienne à ce mot avec nulla (rien). Histoire drôle, blague. «Cette histoire drôle, un peu crue, peut aussi se présenter sous les auspices du vers ou de la prose. Elle assure une partie de la pérennité de la langue d’oc ; car, en français, elle deviendrait plate et banale : un frouillou (un échec) garanti au conteur.» (Lavalade et Peyremaure,Tournures limousines, Souny, p. 33). On dit aussi viorle, de l’occitan viòrla. Mot usité en Limousin, en Périgord vert, en pays de Brive. Dans une acception élargie c'est un racontard, une rumeur, une sornette. Que l'on désigne en français régional du sud-ouest par le mot " couillonade". Le mot est aussi employé pour qualifier une niaiserie, une bourde ou une fadaise.
Mot à retrouver dans mon dernier livre Le parler du Périgord, éditions Bonneton.