Ginébrète (n.f.)- De l’occitan ginèbre ; genièvre. La liqueur de baies de genièvre. Nous ne sommes pas des hollandais et si j'en crois les notices historiques, les ressortissants des Pays-Bas n'ont guère mis les pieds dans nos villages avant les grandes vagues d'estivants de la fin du XXe siècle. Et pourtant nous sommes, comme les habitants d'Amsterdam, de grands consommateurs de liqueur de genièvre ; la fameuse "ginébréto" ou "dzinébréto".
Contrairement aux Hollandais qui la boivent glacée, nous la servons dans des petits verres à température. On buvait un petit verre de liqueur de genièvre pour le premier de l'an lorsqu'on se souhaitait la bonne année. Mais c'était aussi une liqueur de fin de banquets paysans. Je me souviens du temps des liqueurs, après le café et la goutte quand s'étirait l'après-midi des repas de famille. C'était la liqueur de genièvre ou la liqueur d'angélique qui était proposée. Mot commun en vallée de la Dordogne et dans tout le Périgord noir.
L’abre porteur de la baie est utilisé notamment en Périgord méridional comme arbre d’honneur des mariages. C’est une variante du pinier (ou jeune pin), il est décoré et dressé de part et d’autre de la porte de l’église et en bordure de la route (ou du chemin) menant à la maison de la mariée. Cet arbuste a également été utilisé comme arbre de Noël.
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